Black hat & white hat SEO : comprendre les différences

Dans mon métier de consultant SEO freelance, je rencontre souvent des clients qui sont confus par le jargon technique utilisé dans le domaine du référencement naturel. 

Parmi les termes souvent mal compris figurent ceux de “black hat”, “white hat” ou même de “grey hat”. D’ailleurs, certains consultants SEO ont parfois eux-mêmes un peu de difficulté à faire la différence !

A travers cet article, je vais tenter de démystifier ces concepts et fournir quelques exemples concrets pour clarifier leur signification, et vous faire comprendre tout ce que ces termes signifient !

Tableau récapitulatif des pratiques SEO

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Pour ceux qui veulent aller à l’essentiel, voici un petit récap de l’article sous forme de tableau :

Type de SEO	Description	Exemples de pratiques
Black hat	Techniques non-éthiques qui manipulent les moteurs de recherche.	Keyword stuffing, cloaking, création de PBN
White hat	Pratiques conformes aux lignes directrices des moteurs de recherche.	Création de contenu de qualité, optimisation on-page, backlinks naturels, …
Grey hat	Techniques entre black et white hat, ni totalement conformes ni totalement interdites.	Achat de domaines expirés, chasse aux liens cassés, content spinning, …

Qu’est-ce que le black hat en SEO ?

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Le black hat SEO désigne un ensemble de techniques visant à manipuler les moteurs de recherche afin d’obtenir un meilleur classement, sans respecter les consignes de Google. 

Ces pratiques non éthiques peuvent entraîner des pénalités sévères, et gravement pénaliser votre site à long terme, notamment en le désindexant. 

Néanmoins, ces méthodes peuvent offrir des résultats rapides (et parfois spectaculaires), en dépit de leur un risque élevé pour votre référencement. 

Attention tout de même : les moteurs de recherche comme Google utilisent des algorithmes de plus en plus sophistiqués, de plus en plus capables de détecter ces manipulations.

Mon avis : le black hat est à manipuler avec précaution ! Une personne étrangère au monde du SEO ou débutante ne devrait pas l’utiliser directement sur son site principal. En revanche, vous pouvez tout à fait tester diverses pratiques sur un site secondaire, pour votre apprentissage !

Exemples de pratiques SEO black hat

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Voici quelques exemples courants de pratiques black hat :

• L’achat de backlinks : eh oui ! Google considère l’achat de backlinks comme du black hat, et peut théoriquement le sanctionner. C’est pour cela que je recommande de passer par un professionnel lorsque vous souhaitez une prestation de backlinking…
  
  
• Le keyword stuffing : C’est le fait de “bourrer” une page web de mots-clés, souvent de manière non naturelle, dans l’espoir de tromper les algorithmes des moteurs de recherche.
  
  
• Le cloaking : cette technique consiste à présenter un contenu différent aux moteurs de recherche qu’aux utilisateurs, masquant ainsi la véritable nature de la page.
  
  
• La dissimulation de texte : il s’agit du fait d’écrire du texte de la même couleur que celle du fond de la page, toujours dans le but de tromper les algorithmes des robots d’indexation
  
  
• La création de PBN : un PBN, c’est un “Private Blog Network” : un réseau de site privés que vous construisez, et qui met en place des liens vers un site que vous souhaitez pousser en matière de netlinking
  
  
• Le duplicate content : c’est lorsque l’on copie/colle les contenus qui fonctionnent bien chez les concurrents. Plagier les concurrents, c’est donc répréhensible par la loi… et par Google !

Il s’agit là des exemples de pratiques black hat les plus connues ; la liste n’est pas exhaustive, et de nouvelles sont mises en place chaque année.

Encore une fois : je ne recommande pas la mise en place de ces techniques (qui, pour certaines, sont même totalement désuètes) sur vos sites principaux, si vous n’êtes pas familiers avec le SEO black hat !

Qu’est-ce que le white hat SEO ?

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Contrairement au black hat, le white hat SEO repose sur des pratiques éthiques et transparentes, conformes aux lignes directrices énoncées par Google.

Le moteur de recherche raisonne toujours de la manière suivante : il faut créer du contenu pour l’internaute, et par pour les algorithmes. Pour rester dans les clous, il faut donc montrer patte blanche !

Néanmoins, en se conformant à 100% aux directives de Google, on risque de prendre un peu plus de temps pour atteindre ses objectifs en matière de SEO… mais les résultats seront beaucoup plus pérennes.

Mon avis : respecter les directives Google et faire du SEO white hat est absolument indispensable, et tous les sites devraient travailler de la sorte. Néanmoins, ce n’est pas toujours suffisant pour ranker sur les requêtes les plus concurrentielles…

Exemples de pratiques SEO white hat

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Voici plusieurs exemples de pratiques white hat, que je vous recommande de mettre en place sur vos sites : 

• Création de contenu de qualité : produire un contenu riche et pertinent est l’une des fondations du white hat SEO. Plutôt que d’utiliser des mots-clés de façon excessive, il s’agit d’intégrer naturellement des termes pertinents tout en offrant une valeur ajoutée aux lecteurs.
  
  
• Amélioration de l’expérience utilisateur : une bonne expérience utilisateur permettra de faire rester l’internaute sur votre site, et de l’emmener sur d’autres pages. Un signal ultra positif pour Google !
  
  
• Optimisation du SEO on-page :  on parle ici d’optimisation des balises title, des meta descriptions ainsi que des headers (H1, H2, etc.) ou encore des alt texts pour les images, le tout de manière naturelle et utile.
  
  
• Le fait d’obtenir naturellement des backlinks de qualité : Google considère l’achat de liens comme répréhensible, mais considère qu’un contenu suffisamment qualitatif vous permettra d’obtenir des backlinks de qualité auprès d’autres sites… dans la réalité, malheureusement, c’est rarement vrai !
  
  
• Le fait de mettre en place un bon maillage interne : le maillage interne aide les robots à naviguer sur votre site, fait circuler le jus SEO, et permet également aux internautes d’aller vers les pages qui sont censées les intéresser davantage. Que de bonnes choses : je ne peux que vous recommander d’essayer le deeplinking !
  
  
• Optimisation du site pour les mobiles : la vaste majorité du trafic s’effectue actuellement via des smartphones. Par conséquent, l’UX et le design votre site doivent être de qualité sur mobile, et pas uniquement sur ordinateur !
  
  
• Mise en place d’optimisation techniques : améliorer le temps de chargement, mettre en place un fil d’Ariane, éliminer les erreurs http, … tout cela bénéficie à l’utilisateur.
  
  
• Mise en avant de votre expertise : en respectant, de manière plus générale, les critères EEAT (Expérience, Expertise, Autorité, Confiance), vous inspirez confiance aux lecteurs et pouvez devenir un média de référence

Encore une fois, cette liste n’est pas exhaustive : ce qu’il vous faut retenir, c’est qu’en faisant le maximum pour vos utilisateurs, vous gagnerez forcément leurs visites répétées… et toutes les faveurs de Google !

Le grey hat SEO : prendre le meilleur des deux mondes

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Vous l’aurez compris en lisant les parties précédentes : black hat et white hat ont leurs avantages et leurs inconvénients, en matière de SEO. 

Si le black hat est dangereux sur le long terme, mais peut amener des résultats alléchants, le white hat permet d’avancer plus sereinement et d’être moins soumis aux mises à jour de l’algorithme, tout en obtenant des résultats moins rapidement.

Alors, que choisir ? Le “grey hat” pourrait bien être la solution ! 

Les anglophones parmi vous l’auront compris : le grey hat, c’est un mélange entre des techniques white hat et black hat. En d’autres termes : on prend le meilleur des deux mondes !

Les pratiques grey hat flirtent toujours avec les pratiques black hat, mais sont beaucoup moins détectables par Google. Toutefois, prudence : ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas nécessairement demain, et ces techniques pourraient bien être repérées par les algorithmes…

Mon avis : c’est, pour moi, le meilleur moyen d’obtenir des résultats en SEO. Bien sûr, une expertise est toujours nécessaire, car la ligne entre ce qui est autorisé et ne l’est pas peut être assez fine, parfois… A utiliser avec précautions, donc !

Exemples de pratiques SEO grey hat

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Voici quelques exemples de pratiques grey hat : 

• Achat de domaines expirés : acheter un domaine expiré, c’est bénéficier de son autorité et de ses backlinks passés. Cela peut être ultra intéressant sur certaines niches
  
  
• Chasse aux liens cassés : vous pouvez facilement repérer les liens cassés (broken links, en anglais) sur des sites pertinents, et demander au gestionnaire du site de mettre en place un backlink vers l’un de vos articles (j’en parle plus en détail dans mon article sur les backlinks gratuits à obtenir)
  
  
• Content spinning : c’est le fait de créer plusieurs textes, qui parlent de la même chose, à partir de la même base. Le but, c’est d’avoir un grand nombre de déclinaisons du texte à mettre en place sur son site, tout en évitant les pénalités liées au duplicate content.
  
  
• Ninjalinking : c’est lorsque l’on pose des liens vers un site sans y être autorisé, par l’intermédiaire d’un forum ou dans l’espace commentaires d’un blog.

Pour conclure…

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En ce qui me concerne, mon rôle est toujours le même : guider mes clients vers les meilleures pratiques. 

Le choix entre le black hat, le white hat et le grey hat dépend des objectifs à court et long terme de chacun. 

Dans la plupart des cas, sur des sujets “touchy”, je recommande toujours d’adopter une approche white hat pour garantir la pérennité et la sécurité des résultats. 

Parfois, le grey hat s’impose, et offre de beaux résultats à mes clients ! 

Quoi qu’il en soit, je reste toujours 100% transparent et pédagogue, expliquant les tenants et aboutissants de chaque stratégie SEO mise en place par mes soins.

D’ailleurs, si vous souhaitez discuter plus en détails de référencement naturel, n’hésitez pas à prendre 30mn avec moi pour poser vos questions !

Testez vos connaissances sur le Black Hat & White Hat SEO !